Réflexion sur le temps

Le temps d’or, le temps dort, le temps dehors, en dehors de moi.
Qu’est-ce que le temps ? Certainement pas moi. Comme un élastique qu’on tire, va-t-il craquer ou bien nous exploser à la figure ? Comme un mouflet, un revers de médaille… doré. Temps d’attente, temps d’asseoir, temps et si bien que je l’ai perdu, le temps qui passe.

Temps d’aime, tandem à deux, le temps d’attendre, de s’asseoir et voir ce qu’il se passe. Mais surtout, attendre. Que le temps passe, il n’est plus très loin ! L’ai-je jamais su ?

Emprisonner le temps… délier des courbe, le mettre dans un cube mouvant, embrasser la réalité, le contenir, le détenir et le fuir.

Et si… j’étais au centre du temps ? J’étais la maitresse du temps ?
Il se dilate et se relâche à mesure que j’écarte ma poussée, que j’écarte ma pensée. Il nait avec justesse tel un rayonnement naissant du lugubre. Et remplit l’espace, tout pousse à mesure qu’il s’installe. Je le fais tournoyer, virevolter puis s’évanouir. Partir aux confins d’une terre étoilée. Comme une respiration, il jaillit et s’évanouit, disparait et renait. Il est là, juste là, jouant avec nous et se gaussant de nos maladresses et de notre étroitesse.
Le temps c’est mon espace remplit de moi.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *